publié le 25 juillet 2019
Le prix du timbre va s’envoler d’ici 2020
La Poste a annoncé une augmentation de 10% des tarifs du courrier à partir de janvier 2020.
Une nouvelle hausse du prix des courriers et de ceux des timbres a été annoncée.
Les prix des courriers et des timbres vont augmenter
Les prix des timbres rouges (prioritaire) et vert augmenteront de nouveau de 10 % en 2020, a indiqué jeudi la Poste, qui annonce chaque année des hausses de tarifs pour tenir compte de la baisse structurelle des volumes de courrier.
D’une manière générale, « les tarifs courriers augmenteront de 4,7 % en moyenne », tandis que « les tarifs des Colissimo pour les affranchissements domestiques des particuliers augmenteront de 2 % », a précisé l’opérateur dans un communiqué.
La Poste utilise ainsi à plein les possibilités tarifaires fixées en 2017 par l’Arcep, son autorité de régulation, pour la période 2019-2022.
Cette décision plafonne à 5 % la hausse moyenne des tarifs sur le périmètre du service universel postal.
Le prix des timbres augmente de 10 %
Le 1er janvier 2020, le timbre rouge augmentera de 11 centimes à 1,16 euro, soit une hausse de 10,5 % exactement.
Le timbre vert, le plus utilisé par les Français (65 % des envois), augmentera 9 centimes à 97 centimes, soit une hausse de 10,2 %.
Le prix de la lettre internationale, désormais identique pour l’UE et le reste du monde, passera de 1,30 à 1,40 euro.
Le tarif grand public du Colissimo France de moins de 250 grammes restera en revanche stable à 4,95 euros pour la troisième année consécutive.
« La baisse la plus importante jamais constatée »
Côté entreprises, les tarifs du courrier industriel de gestion augmenteront de 3,4 %, et ceux du marketing direct de 0,3 % « afin d’encourager l’utilisation du média courrier ».
En 2018, la Poste a connu « la baisse la plus importante jamais constatée » du courrier, avec un recul de 7,3 % des volumes distribués.
Cette baisse des volumes de courrier dégrade les comptes de la Poste, qui a vu son bénéfice d’exploitation baisser de 11,8 % l’an dernier.
Conséquence de "l’accélération de la baisse des volumes du courrier", cette augmentation tarifaire doit assurer la "pérennité du service universel avec une qualité élevée" et permettre de "continuer à moderniser les offres pour répondre aux usages et aux besoins de ses clients", justifie La Poste.